Le label le plus courant est le label ISR, pour Investissement Socialement Responsable (qui représente 982 fonds et 659 milliards d’euros d’encours en avril 2022). Il a été créé en 2016 par le Ministère de l’Economie et des Finances, afin de “viser à concilier performance économique et impact social et environnemental”. Pour cela il s’appuie sur les trois critères de l’ESG : Environnement, Social, Gouvernance.
Le label ISR a un principal défaut : le refus d’exclure des activités ou secteurs pourtant par nature non durables, comme les énergies fossiles. Ainsi, comme démontré dans un rapport de Reclaim Finance en 2020, de nombreux fonds labellisés ISR comprennent des entreprises du secteur fossile.
A la suite de nombreuses critiques, le label ISR est en cours de révision. Pourtant, malgré l’intégration d’exclusion dans le secteur de l’énergie, celles-ci restent minimalistes et incapables de répondre à l’impératif climatique (pas d’exclusion des entreprises qui continuent de développer des nouveaux champs pétroliers et gaziers par exemple, à rebours des recommandations du GIEC ou de l’Agence internationale de l’énergie).