Collectivité

Le financement de projets locaux passe en grande partie par l’emprunt.

Si ces projets ont un impact social et environnemental positif, les banques auprès desquelles vous souscrivez ces prêts peuvent à l’inverse avoir des pratiques néfastes incompatibles avec vos objectifs locaux.

Pourtant, il est possible de choisir des partenaires financiers en adéquation avec les valeurs de votre collectivité.

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Le financement de projets locaux passe en grande partie par l’emprunt.

Si ces projets ont un impact social et environnemental positif, les banques auprès desquelles vous souscrivez ces prêts peuvent à l’inverse avoir des pratiques néfastes incompatibles avec vos objectifs locaux.

Pourtant, il est possible de choisir des partenaires financiers en adéquation avec les valeurs de votre collectivité.

Découvrir les pratiques de vos principaux partenaires bancaires




BNP Paribas aggrave le chaos climatique !

Avec plus de 165 milliards de dollars alloués au secteur des énergies fossiles (charbon, pétrole et gaz) depuis l’Accord de Paris, BNP Paribas est de loin la banque française dont les activités ont le plus gros impact sur le climat.

La banque s’est bien engagée à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050 de manière à limiter le réchauffement à 1,5°C, mais ses financements indiquent une bien autre réalité : celle d’une banque qui va à l’encontre des recommandations du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) et de l’AIE (Agence internationale de l’énergie) en continuant de financer l’expansion pétro-gazière.

BNP Paribas est ainsi la banque européenne la plus active dans le financement des 100 entreprises développant le plus de projets fossiles entre 2016 et 2021. Parmi elles se trouvent Saudi Aramco, Shell, BP mais aussi TotalEnergies. La major pétro-gazière française est une des entreprises à prévoir le plus de nouvelles “bombes climatiques” et, si BNP Paribas refuse de financer directement certains projets comme le pipeline chauffé EACOP en Afrique de l’Est, elle contribue indirectement à leur développement en continuant d’accorder des soutiens généraux au groupe.

La filiale de gestion d’actifs BNP Paribas AM aggrave elle aussi le chaos climatique en continuant de faire des nouveaux investissements dans des entreprises qui développent de nouveaux projets fossiles.

Ces soutiens financiers à l'expansion des énergies fossiles est le motif de la mise en demeure de BNP Paribas par Les Amis de la Terre France, Oxfam France et Notre Affaire à tous pour laquelle ils ont lancé une pétition.

BNP

HSBC aggrave le chaos climatique !

Avec 145 milliards de dollars alloués aux énergies fossiles (charbon, pétrole et gaz), HSBC est la troisième banque européenne la plus active dans ce secteur depuis l’adoption de Accord de Paris, derrière Barclays et BNP Paribas.

HSBC peut continuer à financer directement certains projets de transport de pétrole et de gaz (pipeline, infrastructure GNL…), bien qu’elle se soit engagée à ne plus financer de nouveaux champs pétroliers et gaziers. Elle continue également à apporter des financements aux entreprises qui développent ces nouveaux projets, sans engagement à les exclure de ses soutiens à court ou moyen terme.

Parmi ces entreprises figurent le plus gros expansionniste du secteur, Saudi Aramco, dont HSBC est le deuxième plus grand financeur au monde. Ces soutiens financiers sont contraires aux conclusions de l’AIE (Agence Internationale de l’Energie) et aux recommandations du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) afin de limiter le réchauffement à 1,5°C.

Avec 5,3 milliards d’euros d’actifs investis dans des entreprises développant de nouveaux projets fossiles en septembre 2022, la filiale de gestion d’actifs HSBC AM aggrave elle aussi le chaos climatique en continuant d’investir sans restriction dans des entreprises développant de nouveaux projets de pétrole et de gaz.

HSBC

La Société Générale aggrave le chaos climatique !

Avec plus de 98 milliards de dollars alloués aux énergies fossiles (charbon, pétrole et gaz), Société Générale est la deuxième banque française la plus active dans ce secteur depuis l’Accord de Paris, derrière BNP Paribas.

La banque s’est engagée à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050 de manière à limiter le réchauffement à 1,5°C mais derrière les discours, les actes ne suivent pas : à rebours des recommandations du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) et de l’AIE (Agence internationale de l’énergie), la banque continue de financer l’expansion pétro-gazière, notamment des très polluants gaz de schiste et gaz naturel liquéfié. Elle figure notamment parmi les premiers soutiens des entreprises du secteur comme ExxonMobil ou Chenière.

Enfin, à l’instar des autres banques françaises, Société Générale s’est engagée à ne pas financer directement le projet très controversé de pipeline chauffé, EACOP, développé par TotalEnergies en Afrique de l’Est, mais elle contribue indirectement à son développement en finançant la major française.

Soge

Crédit Agricole aggrave le chaos climatique !

Avec 89 milliards de dollars alloués aux énergies fossiles (charbon, pétrole et gaz), Crédit Agricole est la troisième banque française la plus active dans ce secteur depuis l’Accord de Paris, derrière BNP Paribas et Société Générale.

Malgré son engagement à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050 en limitant le réchauffement climatique à 1,5°C, Crédit Agricole continue de soutenir l’expansion pétro-gazière, à rebours des recommandations du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) et de l’AIE (Agence internationale de l’énergie).

La banque figure au premier rang des soutiens financiers à TotalEnergies. La major pétro-gazière française est l‘entreprise européenne qui développe le plus de nouveaux projets pétroliers et gaziers au monde. Parmi ces projets se trouve le projet gazier Papua LNG en Papouasie Nouvelle Guinée. Ce pays est en première ligne face aux catastrophes climatiques, notamment la montée des eaux qui a déjà mené au déplacements de milliers de personnes. Crédit Agricole est le conseiller financier de TotalEnergies pour ce projet, c'est à dire que la banque aide l'entreprise à obtenir les financements nécesaires au projet.

Sa filiale de gestion d’actifs Amundi aggrave elle aussi le chaos climatique. Un des principaux actionnaires de TotalEnergies, Amundi fait toujours de nouveaux investissements dans des entreprises qui développent de nouveaux projets fossiles.

CA

BPCE aggrave le chaos climatique !

En ayant alloué plus de 51 milliards de dollars au secteur des énergies fossiles (charbon, pétrole et gaz), la banque de financement et d’investissement du groupe BPCE, Natixis, est la quatrième banque la plus active dans ce secteur depuis l’Accord de Paris, derrière BNP Paribas, Société Générale et Crédit Agricole.

La banque, qui s’est pourtant engagée à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050 de manière à limiter le réchauffement à 1,5°C, fait fi des recommandations du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) et de l’AIE (Agence internationale de l’énergie) en continuant à soutenir l’expansion pétro-gazière. Elle figure d’ailleurs parmi les soutiens financiers de TotalEnergies, impliqué dans de nombreuses “bombes climatiques” et projets climaticides tels que le pipeline chauffé EACOP en Afrique de l’Est. BPCE est la seule grande banque française à ne pas s’être engagée à ne pas participer au financement de projet d’EACOP.

Sa filiale de gestion d’actifs Natixis Investment Managers aggrave elle aussi le chaos climatique, en n’ayant toujours pas adopté de politique sur les énergies fossiles (charbon, pétrole et gaz).

BPCE

Crédit Mutuel – CIC N'en fait pas assez pour le climat.

Avec 508 millions de dollars alloués aux énergies fossiles (charbon, pétrole et gaz) depuis l’Accord de Paris, Crédit Mutuel – CIC est moins actif que ses pairs dans ce secteur. Cela est avant tout dû à son modèle d’affaires, davantage tourné vers le financement des particuliers, collectivités et petites et moyennes entreprises.

La banque s’est engagée à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050 suivant une trajectoire limitant le réchauffement à 1.5°C mais ne répond pas encore pleinement à l’impératif rappelé par le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) et l’AIE (Agence internationale de l’énergie) de mettre un terme à l’expansion pétro-gazière. Elle s’est déjà engagée à ne plus financer directement les nouveaux projets de production et de transport de pétrole et de gaz. Cependant, si elle s’est engagée à demander aux entreprises de son portefeuille de renoncer à leurs plans de développement, il lui reste à s’engager à ne plus leur accorder aucun nouveau soutien après une certaine date s’ils manquent à y répondre favorablement.

En tant qu’investisseur, si le Crédit Mutuel – CIC a également pris ses responsabilités en votant contre le faux plan climat de TotalEnergies en mai 2022, mais cela pourrait rester un cas isolé. Crédit Mutuel doit donc aller plus loin et s’engager à voter systématiquement contre les entreprises expansionnistes.

CMUT

La Banque des Territoires (Caisse des Dépôts et Consignations) n'en fait pas assez pour le climat.

La Banque des Territoires est un des quatres métiers de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC).

La CDC s’engage à ne plus soutenir directement le développement de nouveaux projets pétroliers et gaziers. Cependant, la plupart de ses soutiens au secteur sont opérés à travers ses prêts ou services financiers aux entreprises, et non aux projets. La CDC soutient donc toujours des entreprises qui développent de nouvelles réserves ou nouveaux projets de transport et de stockage d’hydrocarbures, à rebours des recommandations scientifiques et de l’Agence internationale de l’énergie.

Vous êtes client.e de la CDC, demandez-lui de cesser ses soutiens aux entreprises ayant des activités incompatibles avec la limitation du réchauffement planétaire à +1,5°C.

BT

Le Crédit Coopératif agit pour le climat !

Le Crédit Coopératif est une banque française coopérative. Avec des activités reposant avant tout sur la banque de détail, qui finance majoritairement les particuliers, les acteurs de l'Économie Sociale et Solidaire, les collectivités et les petites et moyennes entreprises plutôt que les multinationales. Le Crédit Coopératif est moins exposé que ses pairs aux énergies fossiles.

Pour aller plus loin, la banque a adopté une politique d’exclusion stricte des énergies fossiles (charbon, pétrole et gaz) de ses financements, ce qui la distingue nettement des principales banques françaises qui continuent à soutenir ce secteur.

Bien qu’appartenant au groupe BPCE, celui-ci n’intervient pas sur les politiques sectorielles d’exclusions de financement du Crédit Coopéatif. Une exception est faite pour les produits d'assurance-vie mis à disposition par BPCE pour lesquels la politique de Crédit Coopératif ne s'applique pas.

Le Crédit Coopératif dispose également de sa propre filiale de gestion d’actifs Ecofi qui exclut de ses actifs tout soutien au charbon et aux entreprises actives dans les hydrocarbures non-conventionnels.

Vous êtes client.e chez Crédit Coopératif, demandez-lui de renforcer sa politique en l’appliquant à son assurance vie !

CredCoop

La Banque Postale agit pour le climat !

La Banque Postale dans le cadre de ses prêts aux collectivités a un fonctionnement unique. En effet, la Banque Postale commercialise de manière classique des prêts à moyen-long terme. Mais ces prêts sont ensuite rachetés et pris en gestion par Sfil. On dit que ces prêts sont “refinancés”, Sfil émet pour cela des obligations (à travers la CAFFIL) sur le marché financier.

La Banque Postale exclut dès maintenant les entreprises développant des projets de pétrole et de gaz sur l’ensemble de la chaîne de valeurs. Si Sfil est membre du groupe Caisse des Dépôts et Consignations qui continue de financer le développement des hydrocarbures, elle applique la politique d'État sur les garanties à l’exportation qui exclut les soutiens au développement de ces projets depuis le Projet de Loi de Finances 2023.

C’est pourquoi, l’offre de prêt proposée par La Banque Postale apparaît comme une alternative crédible et contribue à construire un modèle bancaire plus durable.

BP

Agence France Locale agit pour le climat !

Agence France Locale est un établissement de crédit agréé par l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution ce qui lui donne le droit d’octroyer des crédits. Elle est détenue par l’AFL-ST, elle-même propriété exclusive des collectivités. Son financement repose sur l’émission d’obligations sur le marché financier.

Agence France Locale a une particularité puisqu’elle n’apporte des financements qu’à ses clients : régions, départements, intercommunalités, communes et syndicats. De fait, la banque ne finance pas le développement de nouveaux projets fossiles ni n’apporte de soutiens aux entreprises qui les développent. C’est pourquoi elle apparaît comme une alternative crédible et contribue à construire un modèle bancaire plus durable.

AFL

Le groupe Crédit Mutuel Arkéa agit pour le climat.

Avec des activités reposant avant tout sur la banque de détail, qui finance majoritairement les particuliers, collectivités et petites entreprises plutôt que les multinationales, le Crédit Mutuel Arkéa est moins exposé que ses pairs aux énergies fossiles.

Le Groupe Crédit Mutuel Arkéa a un impact plus modéré sur l’environnement que les grandes banques traditionnelles. Malgré son affiliation à l'ensemble Crédit Mutuel, la banque applique ses propres choix en matière de financement et d’investissement. La Banque exclut de ses soutiens les projets de production d’énergies fossiles (exploration et extraction) et les entreprises qui les développent.

Toutefois, l’activité gestion d’actifs du Crédit Mutuel Arkéa suit des règles différentes, et exclut uniquement les entreprises très actives dans les pétrole et gaz non conventionnels.

Vous êtes client.e de Crédit Mutuel Arkéa, demandez-lui de compléter sa politique par une exclusion plus complètes des développeurs (pipelines, centrales à gaz...), et d’aligner la politique de son gestionnaire d’actifs sur celle de la banque !

arkea

La Nef agit pour le climat !

La NEF n’est pas une banque de plein exercice, en effet, elle ne propose pas de compte courant pour les particuliers ou de moyens de paiement. En revanche, elle propose des comptes professionnels pour les entreprises ou associations.

La Nef est une coopérative qui fait figure de modèle dans le milieu bancaire, en proposant des produits d’épargne durable finançant exclusivement des projets environnementaux, sociaux ou culturels. Aujourd’hui, l’encours de crédit de la NEF lui permet de "réemployer" 60% des fonds collectés, c’est à dire qu’ils permettent de financer, par des crédits, des projets à impact. Le reste est soit investi dans des obligations de l’Etat Français, soit placé en banque (en l'occurrence à la Caisse d’Epargne).

A ce jour, la NEF est adossée au Crédit Coopératif, qui a un rapport de supervision vis-à- vis de la NEF. Cela a peu d’impacts sur la politique de crédit et les activités de la NEF. La NEF est toutefois en cours d’obtention de ses propres agréments, afin de devenir complètement indépendante.

Nef



BNP Paribas aggrave le chaos climatique !

Avec plus de 165 milliards de dollars alloués au secteur des énergies fossiles (charbon, pétrole et gaz) depuis l’Accord de Paris, BNP Paribas est de loin la banque française dont les activités ont le plus gros impact sur le climat.

La banque s’est bien engagée à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050 de manière à limiter le réchauffement à 1,5°C, mais ses financements indiquent une bien autre réalité : celle d’une banque qui va à l’encontre des recommandations du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) et de l’AIE (Agence internationale de l’énergie) en continuant de financer l’expansion pétro-gazière.

BNP Paribas est ainsi la banque européenne la plus active dans le financement des 100 entreprises développant le plus de projets fossiles entre 2016 et 2021. Parmi elles se trouvent Saudi Aramco, Shell, BP mais aussi TotalEnergies. La major pétro-gazière française est une des entreprises à prévoir le plus de nouvelles “bombes climatiques” et, si BNP Paribas refuse de financer directement certains projets comme le pipeline chauffé EACOP en Afrique de l’Est, elle contribue indirectement à leur développement en continuant d’accorder des soutiens généraux au groupe.

La filiale de gestion d’actifs BNP Paribas AM aggrave elle aussi le chaos climatique en continuant de faire des nouveaux investissements dans des entreprises qui développent de nouveaux projets fossiles.

Ces soutiens financiers à l'expansion des énergies fossiles est le motif de la mise en demeure de BNP Paribas par Les Amis de la Terre France, Oxfam France et Notre Affaire à tous pour laquelle ils ont lancé une pétition.

BNP

HSBC aggrave le chaos climatique !

Avec 145 milliards de dollars alloués aux énergies fossiles (charbon, pétrole et gaz), HSBC est la troisième banque européenne la plus active dans ce secteur depuis l’adoption de Accord de Paris, derrière Barclays et BNP Paribas.

HSBC peut continuer à financer directement certains projets de transport de pétrole et de gaz (pipeline, infrastructure GNL…), bien qu’elle se soit engagée à ne plus financer de nouveaux champs pétroliers et gaziers. Elle continue également à apporter des financements aux entreprises qui développent ces nouveaux projets, sans engagement à les exclure de ses soutiens à court ou moyen terme.

Parmi ces entreprises figurent le plus gros expansionniste du secteur, Saudi Aramco, dont HSBC est le deuxième plus grand financeur au monde. Ces soutiens financiers sont contraires aux conclusions de l’AIE (Agence Internationale de l’Energie) et aux recommandations du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) afin de limiter le réchauffement à 1,5°C.

Avec 5,3 milliards d’euros d’actifs investis dans des entreprises développant de nouveaux projets fossiles en septembre 2022, la filiale de gestion d’actifs HSBC AM aggrave elle aussi le chaos climatique en continuant d’investir sans restriction dans des entreprises développant de nouveaux projets de pétrole et de gaz.

HSBC

La Banque des Territoires n'en fait pas assez pour le climat.

La Banque des Territoires est un des quatres métiers de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC).

La CDC s’engage à ne plus soutenir directement le développement de nouveaux projets pétroliers et gaziers. Cependant, la plupart de ses soutiens au secteur sont opérés à travers ses prêts ou services financiers aux entreprises, et non aux projets. La CDC soutient donc toujours des entreprises qui développent de nouvelles réserves ou nouveaux projets de transport et de stockage d’hydrocarbures, à rebours des recommandations scientifiques et de l’Agence internationale de l’énergie.

Parmi ces entreprises figurent le plus gros expansionniste du secteur, Saudi Aramco, dont HSBC est le deuxième plus grand financeur au monde. Ces soutiens financiers sont contraires aux conclusions de l’AIE (Agence Internationale de l’Energie) et aux recommandations du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) afin de limiter le réchauffement à 1,5°C.

Vous êtes client.e de la CDC, demandez-lui de cesser ses soutiens aux entreprises ayant des activités incompatibles avec la limitation du réchauffement planétaire à +1,5°C.

BT

La Société Générale aggrave le chaos climatique !

Avec plus de 98 milliards de dollars alloués aux énergies fossiles (charbon, pétrole et gaz), Société Générale est la deuxième banque française la plus active dans ce secteur depuis l’Accord de Paris, derrière BNP Paribas.

La banque s’est engagée à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050 de manière à limiter le réchauffement à 1,5°C mais derrière les discours, les actes ne suivent pas : à rebours des recommandations du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) et de l’AIE (Agence internationale de l’énergie), la banque continue de financer l’expansion pétro-gazière, notamment des très polluants gaz de schiste et gaz naturel liquéfié. Elle figure notamment parmi les premiers soutiens des entreprises du secteur comme ExxonMobil ou Chenière.

Enfin, à l’instar des autres banques françaises, Société Générale s’est engagée à ne pas financer directement le projet très controversé de pipeline chauffé, EACOP, développé par TotalEnergies en Afrique de l’Est, mais elle contribue indirectement à son développement en finançant la major française.

Soge

Crédit Agricole aggrave le chaos climatique !

Avec 89 milliards de dollars alloués aux énergies fossiles (charbon, pétrole et gaz), Crédit Agricole est la troisième banque française la plus active dans ce secteur depuis l’Accord de Paris, derrière BNP Paribas et Société Générale.

Malgré son engagement à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050 en limitant le réchauffement climatique à 1,5°C, Crédit Agricole continue de soutenir l’expansion pétro-gazière, à rebours des recommandations du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) et de l’AIE (Agence internationale de l’énergie).

La banque figure au premier rang des soutiens financiers à TotalEnergies. La major pétro-gazière française est l‘entreprise européenne qui développe le plus de nouveaux projets pétroliers et gaziers au monde. Parmi ces projets se trouve le projet gazier Papua LNG en Papouasie Nouvelle Guinée. Ce pays est en première ligne face aux catastrophes climatiques, notamment la montée des eaux qui a déjà mené au déplacements de milliers de personnes. Crédit Agricole est le conseiller financier de TotalEnergies pour ce projet, c'est à dire que la banque aide l'entreprise à obtenir les financements nécesaires au projet.

Sa filiale de gestion d’actifs Amundi aggrave elle aussi le chaos climatique. Un des principaux actionnaires de TotalEnergies, Amundi fait toujours de nouveaux investissements dans des entreprises qui développent de nouveaux projets fossiles.

CA

BPCE aggrave le chaos climatique !

En ayant alloué plus de 51 milliards de dollars au secteur des énergies fossiles (charbon, pétrole et gaz), la banque de financement et d’investissement du groupe BPCE, Natixis, est la quatrième banque la plus active dans ce secteur depuis l’Accord de Paris, derrière BNP Paribas, Société Générale et Crédit Agricole.

La banque, qui s’est pourtant engagée à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050 de manière à limiter le réchauffement à 1,5°C, fait fi des recommandations du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) et de l’AIE (Agence internationale de l’énergie) en continuant à soutenir l’expansion pétro-gazière. Elle figure d’ailleurs parmi les soutiens financiers de TotalEnergies, impliqué dans de nombreuses “bombes climatiques” et projets climaticides tels que le pipeline chauffé EACOP en Afrique de l’Est. BPCE est la seule grande banque française à ne pas s’être engagée à ne pas participer au financement de projet d’EACOP.

Sa filiale de gestion d’actifs Natixis Investment Managers aggrave elle aussi le chaos climatique, en n’ayant toujours pas adopté de politique sur les énergies fossiles (charbon, pétrole et gaz).

BPCE

Crédit Mutuel – CIC peut mieux faire.

Avec 508 millions de dollars alloués aux énergies fossiles (charbon, pétrole et gaz) depuis l’Accord de Paris, Crédit Mutuel – CIC est moins actif que ses pairs dans ce secteur. Cela est avant tout dû à son modèle d’affaires, davantage tourné vers le financement des particuliers, collectivités et petites et moyennes entreprises.

La banque s’est engagée à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050 suivant une trajectoire limitant le réchauffement à 1.5°C mais ne répond pas encore pleinement à l’impératif rappelé par le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) et l’AIE (Agence internationale de l’énergie) de mettre un terme à l’expansion pétro-gazière. Elle s’est déjà engagée à ne plus financer directement les nouveaux projets de production et de transport de pétrole et de gaz. Cependant, si elle s’est engagée à demander aux entreprises de son portefeuille de renoncer à leurs plans de développement, il lui reste à s’engager à ne plus leur accorder aucun nouveau soutien après une certaine date s’ils manquent à y répondre favorablement.

En tant qu’investisseur, si le Crédit Mutuel – CIC a également pris ses responsabilités en votant contre le faux plan climat de TotalEnergies en mai 2022, mais cela pourrait rester un cas isolé. Crédit Mutuel doit donc aller plus loin et s’engager à voter systématiquement contre les entreprises expansionnistes.

CMUT

Lydia Vert peut mieux faire.

Lydia Vert est une solution proposée par Lydia. N'étant pas une banque au sens règlementaire du terme, Lydia place les dépôts de ses clients auprès de la banque française BNP Paribas.

Ces dépôts, dits “cantonnés” sont bloqués et ne peuvent pas être investis par BNP Paribas, ils ne sont donc pas directement alloués aux énergies fossiles. Ils permettent cependant à BNP Paribas d’augmenter sa capacité de financement, et donc d’octroyer plus de crédits. Or, BNP Paribas est de loin la banque française dont les activités ont le plus gros impact sur le climat, avec plus de 165 milliards de dollars alloués au secteur des énergies fossiles (charbon, pétrole et gaz) depuis l’Accord de Paris.

Lydia s’engage, dans la limite de ses fonds propres disponibles, à déposer l’équivalent des dépôts de ses clients “Lydia Vert” sur un compte professionnel à la Nef, une coopérative qui fait figure de modèle dans le milieu bancaire, en proposant des produits d’épargne durable finançant exclusivement des projets environnementaux, sociaux ou culturels.

Pour prétendre devenir une alternative sérieuse aux grandes banques traditionnelles, Lydia Vert doit impérativement trouver un partenaire alternatif à BNP Paribas.

DISCLAIMER : Lydia propose d’autres services qui peuvent être problématiques d’un point de vue climatique (“boursicoutage”).

Lyd

OnlyOne peut mieux faire.

OnlyOne est qualifiée de “néobanque” - elle n’est pas encore une banque au sens règlementaire du terme – et place les dépôts de ses clients auprès de la banque française Société Générale.

Ces dépôts, dits “cantonnés” sont bloqués et ne peuvent pas être investis par Société Générale, ils ne sont donc pas directement alloués aux énergies fossiles. Ils permettent cependant à Société Générale d’augmenter sa capacité de financement, et donc d’octroyer plus de crédits.

Avec plus de 98 milliards de dollars alloués aux énergies fossiles (charbon, pétrole et gaz), Société Générale est la deuxième banque française la plus active dans ce secteur depuis l’Accord de Paris et aggrave le chaos climatique.

Pour prétendre devenir une alternative sérieuse aux grandes banques traditionnelles OnlyOne doit impérativement s’adosser à un partenaire alternatif à la Société Générale.

Onlyone

Le Crédit Coopératif agit pour le climat !

Le Crédit Coopératif est une banque française coopérative. Avec des activités reposant avant tout sur la banque de détail, qui finance majoritairement les particuliers, les acteurs de l'Économie Sociale et Solidaire, les collectivités et les petites et moyennes entreprises plutôt que les multinationales. Le Crédit Coopératif est moins exposé que ses pairs aux énergies fossiles.

Pour aller plus loin, la banque a adopté une politique d’exclusion stricte des énergies fossiles (charbon, pétrole et gaz) de ses financements, ce qui la distingue nettement des principales banques françaises qui continuent à soutenir ce secteur.

Bien qu’appartenant au groupe BPCE, celui-ci n’intervient pas sur les politiques sectorielles d’exclusions de financement du Crédit Coopéatif. Une exception est faite pour les produits d'assurance-vie mis à disposition par BPCE pour lesquels la politique de Crédit Coopératif ne s'applique pas.

Le Crédit Coopératif dispose également de sa propre filiale de gestion d’actifs Ecofi qui exclut de ses actifs tout soutien au charbon et aux entreprises actives dans les hydrocarbures non-conventionnels.

Vous êtes client.e chez Crédit Coopératif, demandez-lui de renforcer sa politique en l’appliquant à son assurance vie !

CredCoop

La Banque Postale agit pour le climat !

Avec des activités reposant avant tout sur la banque de détail, qui finance majoritairement les particuliers, collectivités et petites entreprises plutôt que les multinationales, La Banque Postale est moins exposée que ses pairs aux énergies fossiles.

Bien que La Banque Postale ait apporté un peu plus de 440 millions de dollars de financement aux énergies fossiles (charbon, pétrole et gaz) depuis l’Accord de Paris, elle a de plus pris en 2021 et 2022 de forts engagements climatiques pour soutenir une sortie du secteur d’ici 2030. La banque exclut dès maintenant de ses soutiens les entreprises développant des projets de pétrole et de gaz sur l’ensemble de la chaîne de valeurs.

En particulier pour ses produits d’épargne, la Banque Postale s’appuie sur sa filiale LBPAM. LBPAM a annoncé vouloir aligner en 2030 ses actifs avec l’objectif de neutralité carbone à horizon 2050 en mettant la fin de l’expansion pétro-gazière au centre de son dialogue avec les entreprises. Le gestionnaire d’actifs est cependant beaucoup moins ambitieux que la banque, en se laissant la possibilité d’investir au cas par cas dans des entreprises développant de nouvelles capacités de pétrole et de gaz.

Vous êtes client.e de La Banque Postale, demandez-lui d’aligner la politique de son gestionnaire d’actif LBPAM sur celle de la banque !

BP

Helios s’engage pour le climat !

Helios est qualifiée de “néobanque” - elle n’est pas encore une banque au sens règlementaire du terme - et place les dépôts de ses clients auprès de la banque allemande Solaris Bank.

Solaris Bank s’engage, conformément à leur accord contractuel, à flécher une partie de ces fonds (40%) vers des obligations vertes pour financer des projets qui contribuent à accélérer la transition énergétique. Quant à l’autre partie, elle est déposée en banque centrale en suivant des obligations règlementaires. Pour rappel, toutes les banques déposent des fonds en banques centrales.

Bien que seule une partie des fonds d’Helios soutienne la protection du climat, cette “néobanque” contribue à construire un modèle bancaire plus durable.

Vous êtes client.e d’Helios, demandez-lui d’augmenter la part de ses fonds fléchée vers des projets à impact !

helios

Agence France Locale agit pour le climat !

Agence France Locale est un établissement de crédit agréé par l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution ce qui lui donne le droit d’octroyer des crédits. Elle est détenue par l’AFL-ST, elle-même propriété exclusive des collectivités. Son financement repose sur l’émission d’obligations sur le marché financier.

Agence France Locale a une particularité puisqu’elle n’apporte des financements qu’à ses clients : régions, départements, intercommunalités, communes et syndicats. De fait, la banque ne finance pas le développement de nouveaux projets fossiles ni n’apporte de soutiens aux entreprises qui les développent. C’est pourquoi elle apparaît comme une alternative crédible et contribue à construire un modèle bancaire plus durable.

AFL

Green-Got s’engage pour le climat !

Green-Got est qualifiée de “néobanque” - elle n’est pas encore une banque au sens règlementaire du terme – et place les dépôts de ses clients auprès de la banque française Crédit Mutuel Arkea.

Ces dépôts, dits “cantonnés” sont bloqués et ne peuvent pas être investis par Crédit Mutuel Arkéa, ils ne sont donc pas directement alloués aux énergies fossiles. Ils permettent cependant à Crédit Mutuel Arkea d’augmenter sa capacité de financement, et donc d’octroyer plus de crédits.

Les activités de financement et d’investissement du groupe Crédit Mutuel Arkea sont très peu exposées aux énergies fossiles en comparaison des grandes banques traditionnelles et son impact sur le climat reste modéré.

Bien que son statut actuel ne lui permette pas d’utiliser les fonds comme elle l’entend, Green-Got contribue à construire un modèle bancaire plus durable.

Vous êtes client.e de Green-Got, demandez-lui d’évoluer pour permettre une utilisation directe des fonds des comptes-courants !

GG

La Nef agit pour le climat !

La NEF n’est pas une banque de plein exercice, en effet, elle ne propose pas de compte courant pour les particuliers ou de moyens de paiement. En revanche, elle propose des comptes professionnels pour les entreprises ou associations.

La Nef est une coopérative qui fait figure de modèle dans le milieu bancaire, en proposant des produits d’épargne durable finançant exclusivement des projets environnementaux, sociaux ou culturels. Aujourd’hui, l’encours de crédit de la NEF lui permet de "réemployer" 60% des fonds collectés, c’est à dire qu’ils permettent de financer, par des crédits, des projets à impact. Le reste est soit investi dans des obligations de l’Etat Français, soit placé en banque (en l'occurrence à la Caisse d’Epargne).

A ce jour, la NEF est adossée au Crédit Coopératif, qui a un rapport de supervision vis-à- vis de la NEF. Cela a peu d’impacts sur la politique de crédit et les activités de la NEF. La NEF est toutefois en cours d’obtention de ses propres agréments, afin de devenir complètement indépendante.

Nef

Le groupe Crédit Mutuel Arkéa peut mieux faire.

Avec des activités reposant avant tout sur la banque de détail, qui finance majoritairement les particuliers, collectivités et petites entreprises plutôt que les multinationales, le Crédit Mutuel Arkéa est moins exposé que ses pairs aux énergies fossiles.

Le Groupe Crédit Mutuel Arkéa a un impact plus modéré sur l’environnement que les grandes banques traditionnelles. Malgré son affiliation à l'ensemble Crédit Mutuel, la banque applique ses propres choix en matière de financement et d’investissement. La Banque exclut de ses soutiens les projets de production d’énergies fossiles (exploration et extraction) et les entreprises qui les développent.

Toutefois, l’activité gestion d’actifs du Crédit Mutuel Arkéa suit des règles différentes, et exclut uniquement les entreprises très actives dans les pétrole et gaz non conventionnels.

Vous êtes client.e de Crédit Mutuel Arkéa, demandez-lui de compléter sa politique par une exclusion plus complètes des développeurs (pipelines, centrales à gaz...), et d’aligner la politique de son gestionnaire d’actifs sur celle de la banque !

arkea

Fortunéo Banque agit pour le climat.

Fortuneo Banque est la marque commerciale d’Arkéa Direct Bank, entité du groupe Crédit Mutuel Arkéa.    

Avec des activités reposant avant tout sur la banque de détail, qui finance majoritairement les particuliers, collectivités et petites entreprises plutôt que les multinationales, le Crédit Mutuel Arkéa est moins exposé que ses pairs aux énergies fossiles et a pris des engagements forts.

Malgré son affiliation à l'ensemble Crédit Mutuel, la banque applique ses propres choix en matière de financement et d’investissement. La Banque exclut de ses soutiens les projets de production (exploration et extraction), de transport, de stockage ou de transformation d'énergies fossiles, les projets de centrales à charbon ainsi que les entreprises qui les développent.

Par ailleurs, l’activité gestion d’actifs du Crédit Mutuel Arkéa suit des règles différentes, et exclut uniquement les entreprises très actives dans les pétrole et gaz non conventionnels.

Vous êtes client.e de Crédit Mutuel Arkéa, demandez-lui de compléter sa politique par une exclusion plus complète des développeurs (centrales à gaz), et d’aligner la politique de son gestionnaire d’actifs sur celle de la banque !

fortuneo

Faire du climat un critère central de sélection de vos partenaires bancaires

Reclaim Finance, en collaboration avec Oxfam France, accompagne les collectivités dans leur démarche RSE liée à leurs partenariats financiers.

Nous avons développé un questionnaire qui vous permettra de comparer les banques sur un jeu de critères complets et de sélectionner vos futurs partenaires en fonction de leur performance financière mais aussi de critères extra-financiers comme leur politique sur les énergies fossiles ou leur rapport aux paradis fiscaux. 

En collaboration avec Oxfam France

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Découvrez la démarche étape par étape.

  

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