De nombreuses activités, comme celles contribuant à la déforestation, doivent être fortement réduites voire arrêtées pour stopper le réchauffement planétaire. Mais la production et consommation d’énergies fossiles est la principale cause des changements climatiques et sortir de ces secteurs n’est pas négociable pour limiter le réchauffement à 1,5°C maximum.

Comme le rappelle l’Agence Internationale de l’Energie, contenir le réchauffement planétaire à 1.5°C implique qu’aucun nouveau projet d’exploration ou d’extraction d’énergies fossiles ne doit voir le jour.  Au contraire, nous devons dès maintenant transformer en profondeur notre secteur énergétique pour ne plus produire d’électricité à partir de charbon, au plus tard en 2030 pour les pays de l’OCDE, et en 2040 ailleurs dans le monde. Toute notre production d’électricité doit en fait être totalement décarbonée – donc sans gaz également – d’ici 2035 pour les économies riches et 2040 pour les autres.

Analyser les rapports des banques aux industriels des énergies fossiles et notamment les financements qu’elles leur accordent est donc un bon baromètre de la valeur et de la sincérité de leurs engagements et actions climatiques. En France, de nombreuses banques continuent de soutenir le développement de nouveaux projets de pétrole et de gaz, qui continueront à être exploités bien au-delà des dates indiquées ci-dessus. Mais d’autres, présentées sur ce site, offrent des garanties crédibles sur leur volonté de répondre à l’urgence sociale et climatique.