Limiter le réchauffement de la planète à 1,5°C et opérer la transition écologique requiert des investissements massifs. D’après le GIEC, il nous faut multiplier par 6 ceux dans les solutions. Et dans “transition”, il y a bien l’idée de développer des nouveaux modèles, mais aussi celle de sortir des anciens modèles : il ne faut pas ajouter de nouvelles manières de produire et consommer aux pratiques existantes ; il faut rapidement abandonner ces pratiques afin d’aller uniquement vers des activités soutenables.

Les banques sont au coeur de cette transformation. A l’instar des autres acteurs financiers, comme les assureurs et les investisseurs, leurs services financiers d’aujourd’hui façonnent le monde de demain. Autrement dit, elles sont à un carrefour et doivent choisir entre financer des activités soutenables ou continuer à financer des activités qui continuent d’aggraver le dérèglement climatique, comme des nouveaux projets d’énergies fossiles.

Ainsi les banques sont indispensables à la transition, mais encore faut-il qu’elles fassent les bons choix. Ce n’est pas le cas de toutes les banques françaises. Contrairement aux banques recommandées sur ce site, les plus gros groupes continuent de financer significativement l’expansion du secteur pétrolier et gazier, à rebours des recommandations des scientifiques du GIEC, de l’Agence internationale de l’énergie, des Nations-Unies, et de leurs propres engagements climatiques !